Sur l’agglomération de Dijon, la priorité des professionnels de l’immobilier d’entreprises reste, avant de lancer de nouveaux programmes, de trouver des acquéreurs pour les surfaces du parc existant.
Demande timide, conjoncture molle : voilà, en gros, les deux marqueurs actuels du marché de l’immobilier d’entreprise, à Dijon.
Pour les professionnels, l’heure est à la résorption des stocks, et aussi, de fait, au « gel » de nouveaux programmes, notamment à Valmy (en périphérie de Dijon), malgré un sursaut de la demande en octobre et novembre 2010.
Une demande essentiellement portée par des petites et moyennes entreprises en quête de surfaces assez réduites, soit moins de 100 m² dans près de 60% des cas.
D’après les professionnels, l’arrêt de certains programmes neufs a permis de placer environ 10 000 m² de volumes dans l’ancien au terme du premier semestre 2010, un niveau qui devrait être comparable au deuxième semestre.
L’année qui s’achève a notamment été portée les opérations de regroupement de services publics, prévues par la RGPP (Révision générale des politiques publics), ce qui permis de libérer des surfaces et de maintenir à un niveau correct les transactions.