Mis en liquidation depuis plusieurs mois, l’ex-leader français et européen de la fabrication de hayons élévateurs, Erhel Hydris, installé à Dijon, intéresserait un repreneur local spécialisé dans la carrosserie industrielle. L’espoir renaît pour les 20 derniers salariés qui occupent leur usine depuis plusieurs mois.
Ehrel Hydris vat-il finalement subsister dans le paysage économique dijonnais ? Un début d’espoir est né pour les 20 derniers salariés de l’entreprise, ex-leader européen de la fabrication de hayons élévateurs.
Cet espoir est venu du département voisin, la Saône-et-Loire ou un spécialiste de la carrosserie industrielle, inventeur d’un procédé de levage pour les véhicules de travaux publics, aurait manifesté son intérêt pour le potentiel de la marque dijonnaise.
« Il a fait le tour de nos anciens clients pour voir si la marque est toujours exploitable. Jusqu’à maintenant, tout s’est bien déroulé. Il a vu le plus gros client qu’avait Ehrel Hydris à l’époque et a priori on a de bons retours. Il reprendrait entre 15 et 20 salariés sur les 20 qui restent » a souligné un représentant syndical d’Erhel Hydris.
Rappelons que ce fleuron bourguignon est en liquidation judiciaire depuis plusieurs mois mais les derniers ouvriers en exercice ont décidé de résister à la fermeture du site.
Assigné devant le Tribunal de Grande Instance de Dijon pour « occupation illégale » des locaux, le liquidateur désigné par le tribunal de commerce leur réclame 360 000 euros de dommages et intérêts, dont 96 000 euros de facture de gaz et 38 000 pour celle d’électricité.
Une ardoise qu’aimerait sans doute ne pas avoir à éponger le futur repreneur de l’entreprise.