Invité par la CGPME de Côte-d’Or, Dominique de Villepin est venu jeudi 22 avril écouter les inquiétudes et les doléances des chefs d’entreprise, à Dijon. Il a même esquissé un début de programme pour soutenir l’activité des petites et moyennes entreprises.
La Confédération Générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME) de Côte d’Or organisait jeudi 22 avril une conférence-débat sur le « patronat-rebelle ».
Pour l’occasion, les chefs d’entreprise locaux avaient convié l’ancien premier ministre Dominique de Villepin, dont l’image actuelle de bravache et de sonneur de cloches, semblait parfaitement coller au menu du jour.
Dès l’entrée, de Villepin a fait du classique, serrages de pognes au hasard des passants, de la gare par où il est arrivé à la Mairie par où il est sorti, après s’y être entretenu avec le sénateur-maire PS de Dijon, François Rebsamen.
Plat de résistance devant les journalistes où, faisant sciemment monter la sauce, de Villepin s’est fendu de quelques saillies anti-sarkozystes, histoire d’enfoncer le clou notamment dans la « dérive sécuritaire » de l’action gouvernementale, qu’il juge « excessive ».
Mais l’ancien premier est également venu avec des propositions qu’il a servies chaudes aux dirigeants de PME, pour relancer la machine économique :
Faisant son miel de tout symbole métonymique et désireux de reprendre le ba.ba fiscal par le menu, de Villepin a parlé d’un « pacte de croissance » national avec les PME, pacte dont la recette repose sur trois piliers.
« L’accès au financement » d’abord. Pour cela, de Villepin avance l’idée d’une réforme de l’impôt sur les sociétés qui passerait notamment par « l’instauration d’un taux réduit sur les bénéfices réinvestis dans l’entreprise ».
Et pourquoi pas mobiliser une partie des fonds que représente l’assurance-vie (1 365 milliards d’euros) ? Et créer de nouveaux dispositifs de financement obligataire pour les PME ?
Deuxième point : « l’allégement des contraintes de procédures ». Et troisième :« la redéfinition des règles du jeu et la prise en compte des spécificités des PME ».
La note, svp…